Je parle trop de langue, le français, le verlan, le créole, le langage de tziganes cramés qui s’utilisent d’Hyères à Amsterdam, Man et mis à part de ruser des termes qu’on n’enseigne pas à l’école, je dis bonjour à la dame, je veux un bon point et une mallette remplies de microphones.
Et si je fais bien mon travail plus tard je finirais peut-être D-A : directeur artistique d’une de purs groupes de RAP, mais pour l’instant je ne suis qu’un emploi-jeune, seul débouché dans ma ville, embauché pour poucave ceux qui se prennent pour dj PRIMO sur mpc2000 pfff…
Trêve de plaisanteries, il ne fallait pas écouter les ont-dit sur disque, de New-York,, à L-A passant par le Texas, Atlanta et Miami, j’aime Massillia, la plus ville de France ouais j’aime Paris, je te dis et ma poubelle de ville L-Y pollution et crapulerie en mairie.
Celle-ci je la place pour ceux qui n’aiment pas l’underground, les sons qui tuent façon boycottent la contrefaçon de son, bouger la tête ne peuvent pas car trop coincé du fion non, non, non !!! Pas de mielleux, rien que du bourrin, un rap d’enfoiré, avec Coluche en featuring, Mac Do le clown et Jos’ Bové, sponsorisé par le boucher d’à côté, c’est le décrassage de tympans faut speeder, de toute façon on se fera tailler comme Canal + pour le P-S-G. J’ai mes boules a porté de mains, je veux traumatiser le biz et ce tas de pourries, non je ne te parle pas de MC’S mais de cravateux qui confondent Master-P et EPMD. Trop de ces gens contrôle l’industrie, respect aux sosies qu' on réussit à les gratter, ceux qui les on contourné, esquivé mais qui on les poches remplies.
Aujourd’hui c’est cool, je vais pouvoir gueuler ma race comme KRS, FLIPMODE, ONYX, MOP, MYSTICAL, BUSTA R, ne confond pas le Boug’ la c’est LUCIEN SEZES que personne n’écarte ses fesses, c’est le gars plus que suspect dans ta kermesse, voilà les rythmiques assassines dans leurs faces comme un pet trop suspect dans une Mercedes.
L-y-o-n est bâtit sur le stress a-s-s-a-s-s-i-n-s
Pour la rimes c’est c-r-i-m-e-s ouais criminal car je subis les blessures assassines dans le mental.
Refrain :
Les rythmiques assassines, assassines, assassines, hein
À croire qu’t’hallucine, hein
Tes baffles saignent
Fallait pas laisser traîner les microphones dans la mallette
J’en squatte un, t’en veux un ?, y’en a pleins tiens !!! voici
(bis)
Mec, il paraît que tu n’aimes pas l’underground et tous ces qui cartonnent, défouraillent, tamponnent toutes les sonos, il paraît que tamponnent. Il paraît que sa ne te fait pas trop planer, je parie que tu trouves ça trop piné, mais rien à faire Impact Par les Mots ce sera toujours du bon son de trépané.
On est en 2002, sa va être chaud pour les escrocs du disque, les escrocs sur disques et les autres touristes, artistiquement, nous, on se risque, pourtant je crois qu’on est méconnu, à quoi bon être reconnu si tu te comporte comme un détenu, : tu veux le compte-rendu…
Beaucoup sont pris dans la tenaille, piaillent, font semblant de brailler, les cravatés ramassent le baille préfèrent tous ça à travailler. 1 pied dans le biz, tu te fais des potes, tu vois des macs et des putes, on te lèche la culotte si tu as le profil pour marquer des buts…J’ai commencé ici, je continuerais ici et c’est ici que je finirais de faire du vandale kick à la Van Damme.
Représente pour mes raskals, les frères qui se déchirent comme Pascal nique l’industrie du disque qui ne me rapporte pas un seul Pascal. On te lâche du rap en cascade dans la cour, un vautour, viens faire un tour, ça vaut le détour, L-Y-O-N on t’offre l’aller-retour, coffre chargé de criminels, riminels, le beat il est assassin, crève le bassin du conventionnel malsain.
TG-OX,mash-up sur le mic centa, quand je boxe le riddim saigne, regarde tes enceintes, Sound-System IPM revient défoncer tes b-p-m, si tu veux boycotter men, laisse pas traîner tes tympans dans l’arène. C’est du non conforme, pour les bâtards et les pinces, les stars et les princes de ce pays : un jour j’aimerais avoir ta putain de paye.
Hors-norme : on sort l’arme sur le fond et la forme, un vacarme comme le volcan à Pompéi.
Refrain